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Guide du voyageur hémisphérique
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20 avril 2018

Day 13 - Miyajima and Mt Misen

Je me lève à 5h comme prévu j’avale un bon petit déjeuner fourni par l’hôtel et pars pour prendre des photos du grand tori “Otorii” au lever du soleil. Quasiment personne et la luminosité est parfaite. Après un retour rapide à l’hôtel pour déposer mon blouson je repars pour un bonne randonnée vers 8h et emprunte le chemin appelé “Ohmoto”. La randonnée commence au bord d’une rivière avec des rencontres fréquentes avec des biches et faons. Je me trouve un bâton compagnon de marche au départ de ma marche, chacune des randonnées officielles contiennent beaucoup d’escaliers aux dires de Junya (le gérant de l’hôtel) et je crains pour mes genoux sur la descente. Une bonne grimpette de 3km pour un peu plus de 500m de dénivelé en environ 1h30 sans croiser personne, un vrai régal. Je continue à grimper jusqu’au sommet du Mt Misen en faisant un détour rapide par le sommet de Mt Komagabayashi. Je ne croise toujours personne jusqu’à ce que j’atteigne la porte Nio gardée par deux statues de dieux protecteurs Misshaku Kongo et Naraen Kongo (aussi appelé agyo et ungyo quelles que soient leur formes renard, lion, dieux) Avant d’arriver à Mt Misen je passe par le sanctuaire de Miyama-Jinja ainsi que par le sanctuaire de de Reika-do ou brûle un feu constamment alimenté depuis 1200 ans et qui a servi à allumer la flemme éternelle de Hiroshima. Pour la redescende je veux éviter de prendre un des trois chemins officiels. J’ai trouvé une carte en ville indiquant plusieurs chemins de crête supplémentaires. J’ai du mal à trouver mon chemin du retour hors des sentiers battus mais j’y arrive finalement (l’entrée du chemin se trouve entre les toilettes extérieures et le bâtiment du téléphérique). C’est un petit sentier d’à peine 20cms de large à certains endroits, en crête pour le début puis en forêt en suite. Un régal. Sur ma descente je croise un japonais puis trois japonaises d’un certain âge épatées que je leur parle en japonais. Malheureusement je ne comprends que la moitié de ce qu’elles disent. Il me manque beaucoup de vocabulaire. Une fois de retour en ville je suis affamé et j’’achète quelques souvenirs sur le chemin du restaurant. Miyajima possède la plus grande spatule à riz au monde du coup tous les magasins vendent leur version aux touristes. Je déjeuner d’un Okonomiyaki au style d’Hiroshima (beaucoup plus d’ingrédients qu’un okonomiyaki standard incluant des pâtes et pour moi de l’anguille) au Yosakoi. Bien repus et fatigué je vais me changer en maillot de bain et pars prendre des photo du grand tori les pieds dans l’eau du coup je suis seul (puis quelques personnes me suivent). Je vais en suite tailler mon bâton les pieds dans l’eau glacée de la rivière et y passe une bonne heure bercé par le bruit de l’eau qui coule. Je retourne au Yosakoi pour dîner juste avent le coucher du soleil car le restaurant offre une bonne vue sur la mer. Je prends des huîtres panées avec des sashimi, vraiment sympa. Je passe la soirée à discuter avec les hôtes de l’hôtel en buvant une bière puis vais me coucher tôt. Je ne discuterai pas avec Junya ce soir du coup. Je n’entendrai pas mes voisins de chambre venir se coucher après moi.
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