02 - Hahahahaha sacrés marocains

La nuit est assez froide et nous avons du mal à dormir (je me rendrai compte au réveil que la couette est plus grande que ce que je pensais mais bon)

Premier réveil à 6h avec l'appel du muezzin, cela va marquer notre voyage et nos nuit, c'est un peu comme la cloche des églises, c'est pratique pour savoir l'heure.
Deuxième réveil avec les invites de l'hôtel qui prennent leur petit déjeuner.

Nous nous levons au final vers 10h30, prenons le petit déjeuner avec jus d'orange frais, thé marocain et M'samman (se prononce "Mesmen") des crêpes locales carrées délicieuses.

Nous partons en suite pour les jardins de Majorelle, jardins dessinés soit disant dessinés par Yves saint Laurent, mais Brahim nous dit que c'est Jacques Majorelle qui est à l'origine du jardin (premier propriétaire, un peintre français) et qui a en suite appartenu à Yves Saint Laurent.

En sortant des jardins nous nous faisons aborder par Hassan un chauffeur de taxi, qui veut absolument nous amener à la palmeraie pour faire un tour de chameau.
Il a le bagou, après discussion il nous propose de nous amener au marcher aux épices pour 20dh ce qui est plus que correct.

Faute de marcher aux épices c'est à une pharmacie qu'il nous amène mais il nous donne plein d'explications sur ce que nous passons quand nous nous y rendons.
Nous prenons quand même le thé et écoutons les diverses explications du pharmacien sur tous les produits miracles qu'il a.
Je prends de l'ambre de baleine (parfait pour odoriférant le linge), du thé marocain et surtout du safran qui est à un prix très intéressant.

À la sortie nous partons à la recherche du vrai marché aux épices et du tombeau des rois Saadiens.
Faute de tombeaux et de marché aux épices nous trouvons le Palais de la Bahia, et suivons Abdel Aziz notre faux guide pressé de nous faire la visite et de la finir. Du coup nous recommençons la visite depuis le début afin d'apprécier le palais à sa juste valeur.

C'est un palais magnifique, originellement construit de plein pied, aux murs et encadrées de portes couvertes de sculptures en tuc, ou de faïences, et aux plafonds en bois peints de couleurs chatoyantes aux motifs complexes. Plusieurs coures intérieures avec ou sans végétation et fontaines, séparées par des portes tout aussi décorées que les plafonds.
Le palais est aussi celui des chats sauvages qui se prélasse par dizaine au soleil.

En sortant de la nous trouvons l'entrée du vrai marcher aux épices et nous nous y engouffrons pour y découvrir les montagnes plus ou moins artificielles d'épices, les odeurs et, évidemment, les marchants qui veulent nous inviter à prendre le thé et à découvrir tel ou tel épice avec plus ou moins d'inconstance (ça va du bonjour/hello, au "je me met devant toi et te guide vers mon magasin").

Plutôt que de venir surnoms pas pour sortir de ce souk nous décidons de nous perd dans les ruelles pour découvrir des portes décorées, et des locaux étonnez de voir deux européens flâner dans une rue sans piège à touriste.

Une fois après avoir aussi visité un petit souk à bijoutiers, nous grignotons un bout près de la place Jemaa El Fna. Jus d'avocat ou de banane, M'sammans, pain sans levain. Un régal.

Retour au Riad vers 18h ou nous discutons avec quelques personnes de l'hôtel.
Ophélie monte à notre chambre tandis que je reste dans le patio pour faire quelques mises a jour de mes notes.

Beatriz, une espagnole, se joint à moi, vu qu'elle ne parle quasiment pas anglais et très peu français, je dérouille peu à peu mes souvenirs d'espagnol. Elle bosse avec une troupe de théâtre, et nous commençons à "essayer" de parler de tout et de rien autour d' un verre de thé.

À force de m'entendre galérer à ne pas trouver mes mots, Ophélie descends nous rejoindre et m'aide quand je bute trop.