Jour 44 - Last day together in Adelaide

Levés à 6h30 nous nous préparons calmement et allons attendre le bus J1 sur Currie Street.

Nous nous étions trompé d’arrêt et le chauffeur de bus à qui nous demandons si c’est bien ici qu’il faut attendre nous amène gentiment et gratuitement à l’arrêt du J1, les australiens sont des crèmes.

Nous mettons une petite heure pour arriver à l’aéroport, qui parait minuscule en comparaison de tous les grands que nous avons pu côtoyer durant notre voyage.

Enregistrement des bagages, Lætitia oublie que son sac à dos contient sa trousse de toilette (et donc toutes ses crèmes, aérosols, lime à ongle, ciseaux qui sont interdits en cabine), nous retournons en urgence enregistrer ce bagage supplémentaire car l’heure du décollage approche.

Dernier au-revoir et c’est le passage de la douane.

Ca me faire bizarre de faire les choses seul et de réfléchir seul mais ce ne sera pas pour bien longtemps si jamais ce n'est pas comme ça que j'ai envie de voyager au final, ça me permettra de voir si je suis capable de le faire et de voir comment j'arrive à me gérer.

Je retourne en ville par le même bus.
9h30 je prépare mon sac à dos au backpack, quelques plans, une bouteille d’eau, et je vais prendre un vélo pour la journée près du terminal des bus, en passant je m’arrête au YHA pour voir si il n’y a pas de propositions de covoiturage heureuse coïncidence Sjoukje une hollandaise à posé un message sur le tableau la veille pour partir entre le 2 et le 4 novembre, je lui envoie un message lui disant que je suis intéressé et lui demandant quelques détails supplémentaires sur le voyage.

Une fois le vélo pris direction la côte, plein ouest, je roule pendant une bonne demi-heure la route n’est pas bien compliquée : toujours tout droit, et j’ai une piste cyclable sur quasiment tout le trajet.

11h arrivée sur la côte, l’air marin je prends quelques photos de la plage ou j’arrive et je continue de la longer sur la piste cyclable qui descend vers Glenelg. Les dunes de protection sont recouvertes de tapis de fibres de noix de coco (récente invention qui recycle toute la partie non comestible des noix de coco pour contrer l’érosion et les glissements de terrains) et de sable ce qui les protège de l’érosion du vent et des marcheurs qui enfreignent l’interdiction d’escalader les dunes.

12h j’arrive sur la place principale de Glenelg et je pose mon vélo pour aller marcher un peut sur le ponton et sur la plage, l’eau est fraiche.

Mon estomac me rappelle qu’il existe et je m’arrête dans un restaurent qui fait des hamburgers maison, je commande un "belly" hamburger avec roquette, viande de porc qui a rôtie pendant 5h et œuf accompagné de frites épicées (et trop salées) maison avec leur sauce douce blanche, un vrai régal.

Je repars en suite pour aller voir "The old gum tree" lieux ou a été proclamée la colonie de South Australia en décembre 1836 par le Capitaine John Hindmarsh.

13h30, je ramène tranquillement le vélo à Adélaïde, une bonne douche et je retrouve David mon voisin de chambre coréen, nous discutons un peut, j’apprends qu’il travaille comme agent d’entretiens à Ikea 7j/7 pour 11$/h, je lui raconte ce que je sais du travail de saisonnier dans le fruit picking.

Je fais la rencontre de Ashem (ou quelque chose dans le genre) notre nouveau voisin de chambre un iranien qui est en Australie depuis 20ans si j’ai bien tout compris, il semble complètement perdu et passe ses journées devant la télévision du backpack.

Je pars en suite avec Christopher mon autre voisin de chambre à Woolworth (supermarché australien) faire quelques emplettes, en chemin j’essaye d’en apprendre un peut plus sur lui, il travaille dans la peinture (ou en tout cas cherche un boulot dans la peinture), une fois rentrés il me propose de me faire un hamburger mais je dois finir ce que nous avions mangé la veille avec Laetitia avant que ça ne soit perdu.

Je retrouve Benjamin dehors avec qui je parle des rencontres que j’ai pu faire en australie, il apprécie lui aussi l’état d’esprit des gens qu’il rencontre dans les backpack, Christopher nous rejoint et nous continuons à discuter de l’australie, de ce que nous avons pu voir dans la journée et d’autres choses diverses.

La soirée se termine en finissant le deuxième livre que j’avais pris avec moi pour le voyage : "Le père de nos pères" de Werber, très sympa à lire bien que j’ai ressenti le même genre de creux et de coïncidences trop parfaites au milieu du bouquin que j’avais déjà rencontré dans le deuxième et surtout dans le troisième livre de la "trilogie des fourmis" du même auteur.

Je ne sais pas ce que je vais lire maintenant, un live en anglais peut être bien.

Comments

[Gros vert]

Ce livre est une vraie merde, plein de prétention quand aux connaissances somme toute primaires qu'il étale, et noie son scénario dans un verbiage inutile.