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Guide du voyageur hémisphérique

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5 mai 2018

Day 28 - Tadaimaaaaa~

Je pars bien chargé de chez Kazue, j’ai quasiment multiplié par 4 le poids de mes valises comparé à ce que j’avais au départ. Heureusement le chemin vers l’aéroport n’est pas complexe en partant de la station d’Ebisu. Dans la gare de Shinagawa je rencontre un français qui lui viens juste d’arriver. Nous échangeons quelques mots et je lui donne un pack de jus de fruit que je pourrai boire. Arrivé à l’aéroport vers 10:45 j’ai environ 3h devant moi une fois passé la douane. Parfait pour mettre mes notes d’hier à jour. Je suis étonné du calme qu’il y a dans l’aéroport de Tokyo. 17 heures plus tard et toujours le 4 Mai je suis de retour en Irlande :) Bilan du voyage: 4 semaines étaient clairement nécessaires pour faire Osaka/Nara/Kyoto/Kobe/Hiroshima/Miyajima/Nagano/Fuji/Tokyo j’aurais même pu profiter d’un jour de plus dans certaines villes. J’ai eu une expérience exceptionnelle et choisir de loger chez l’habitant via AirBnB à définitivement été un plus. Les bases de japonais que j’ai appris via Duo Lingo et Pimsleur m’ont bien aidé et surtout permis de créer des liens biens plus forts avec les Japonais que j’ai rencontré. (20~30min de pratique quasi journalière pendant un an) Je pensais que l’allais dépenser beaucoup plus que ce que j’ai payé journalièrement. La carte Icoca (ou toute IC Card) est un must have pour faciliter les transports dans les villes (parfois entre villes) par train/metro/bus et évitent un casse tête de tickets et zones. Le JR Pass n’est nécessaire que si vous faites de longs trajets dans une courte période et ne couvre pas tous les types de transports une fois dans les villes. Ce que j’ai aimé? Leur cuisine, art et nature pour sûr! Leur organisation et respect (trop extrême parfois) Le fait qu’ils ont réussi à garder des racines fortes tout en adoptant un fort modernisme (qui a aussi ses défauts) La propreté Ce que je n’ai pas aimé? Le PQ japonais, clairement, c’est bête mais leur demi épaisseur est ridicule surtout au vu de leur toilettes super high tech. Les touristes chinois. Je fais généralement une différence entre un touriste et un voyageur. Sur cette échelle eux sont à l’extrême du touriste. Mes nouvelles chaussures de basse randonnée qui n’étaient au final pas si confortable et m’ont filé des ampoules énormes à chaque pied dès le premier jour. Meindl plus jamais. Rendez moi mes Salomon ou North Face.
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4 mai 2018

Day 27 - Last day already... packing and weighting/waiting/meeting

Je fini de plier mes bagages dans la mâtinée, il me faut maintenant être sur que le poids est bien reparti. Je me fourni d’une balance à main car mon hôte n’a pas de balance puis pars visiter le musée de Yebisu non loin de la. La visite à 500 yen est assez courte, en Japonais uniquement et offre la possibilité de tester deux de leurs bières à la fin. Le verre de Yebisu se sert en trois fois: une première fois de haut et verre droit (ce qui ferait hurler plus d’un) puis une fois que la bière a remplacé deux tiers de la mousse une deuxième versée est faite pour mettre le verre rempli jusqu’au bord, la troisième versée fait monter la mousse 1cm au dessus du verre sans couler qu’on l’agite ou incline. Magie japonaise. Je vais en suite manger à Coco curry pour goûter le curry japonais et commande un steak de crevettes avec tartare de wasabi et une sauce peu épicée (niveau 1 est déjà suffisant pour moi). Reste d’après midi au calme car j’attends un appel de l’Irlande. Je vais en suite visiter un pachinko à Shibuya. C’est un mix entre le flipper mais vertical et une machine à sous. Les billes font moins d’un cm de diamètre et des centaines de machines génèrent un bruit assourdissant. Heureusement que j’ai mes filtres auditif. Quand tu gagnes, tu gagnes des billes, si tu en as beaucoup un membre du magasin vient t’amener une caisse vide et empile tes gains derrière toi. Évidemment personne n’osera t’en prendre ou prendre ta place même quand tu pars au toilettes. Certains sont des professionnels, un homme dans ses 60~70ans à des montagnes de caisses de billes derrière lui qu’il encaissera quand le pachinko fermera. Rendez-vous au bout du monde, je retrouve en suite Demba un ami d’Irlande qui fini lui aussi son voyage accompagné de Jeremy. Nous errons dans Shinjuku à la recherche d’un Izakaya ou manger et boire un coup. En chemin nous passons voir une salle d’arcade où ils ont des stations de VR. Nous trouvons un restaurant parfait dans Shinjuku-Kabuchiko où la serveuse adorable nous conseille, explique, donnes des astuces et commandes des plats qui ne figurent même pas sur la carte. Difficile de faire mieux pour un dernier dîner. Parmi ce que nous goûterons: - Yellow tail - Yakitori chiken (fantastique je n’ai jamais mangé des brochettes de poulet ou du poulet aussi tendre) - Grosse crevette grillée dont nous écraserons en suite la tête dans un verre de saké - Poisson-globe Repus nous partons en suite à la recherche d’un moonwalk bar (bar ouvert tard ou tous les verres sont à 200 yen) celui que nous trouvons est plein mais nous dit de revenir dans 30min. Nous allons donc dans un bar à whisky juste à côté nommé le BarN en attendant. Le patron est adorable et nous suggère des whiskey excellent à des prix abordables. Je goûte un “Nikka coffee grain whisky”, un whisky distillé 4 fois, qui me rappelle beaucoup les whiskys Irlandais. Le patron taille lui même ses glaçons au pic à glace en grande sphère de la taille du verre. Il nous fait aussi goûter à un rhum Ronrico à 75.5 degré délicieux avec un de vanille et de sucre de canne. Nous partons à la fermeture du bar (minuit) et nous rendons au moonwalk bar où nous commandons nos boissons par nos téléphones via leur site web. Nous testons pas mal de leurs verres et partons vers 2h. Je laisse Demba et Jeremy à leur hôtel capsule (ou j’aurais bien dormi si il n’était pas plein) Je marche en suite un peu et passe par une zone de transit de train ou des dizaines de personnes de tout âge et sexe dorment sur des cartons, c’est un autre visage du Japon que je découvre ce soir. Je grimpe dans un taxi pour rentrer et me coucher vers 3h.
2 mai 2018

Day 26 - Vous prendrez bien un thé

Je décolle vers 9h en direction des studios Ghibli (célèbres de par le monde pour Mon voisin Totoro et bien d’autres films) En sortant de la station de Kichijoji j’achète 4 viennoiseries à une boulangerie DonQ. Je décide de marcher de la station en passant par le parc de Inokashira et l’idée est bonne car ils ont un festival du thé! Un Japonais m’explique que ça commence à 10h je serai de retour sous peu. C’est un très beau parc où je traverse un lac où ses oiseaux plongeurs (grèbe) chantent entre chaque apnée. Je passe en suite un joueur de flûte puis longe un sanctuaire pour oiseaux. Une fois arrivé au Studio Ghibli je prends une série de photos. J’ai du mal à comprendre pourquoi les musées japonais n’ont pas leur magasin de souvenirs à l’intérieur du musée... le plaisir de l’exclusivité? Je retourne donc au picnic du thé et prends des tickets pour goûter chaque échoppe. - Je goûte en premier un délicieux thé vert puis un Oolong qui m’étonne de sa douceur. Et on me présente en suite au patron qui est ravi que j’apprécie ses thés. (J’ai répondu à un questionnaire concernant ses thés out tout était écris en japonais merci le mode caméra de google translate) - Petite cérémonie du thé où on m’explique rapidement comment fouetter le thé, mes voisines de tables sont épatées de ma dextérité. Le tenant me donne sa carte et me dit qu’il peut me fournir tout thé japonais, même en Irlande. Intéressant! - Je goûte à plusieurs thés en bouteille qui se boivent normalement dans des verres à vin pour améliorer l’arôme. - Thé parfum cookie avec 20 min d’attente car préparé et servi avec style par des hôtes une personne à la fois. Monsieur. Daichi Sato un étudiant en design (qui m’avait expliqué ce qui se passait plus tôt le matin même) vient longuement discuter de mon séjour au Japon puis reviens un peu plus tard et me donnes un verre de thé vert et un gâteau (Okashi) adorable! Je m’assois pour les déguster et un japonais avec un bon Anglais m’explique que le meilleur thé vient de Shizoka (#1) et de Kagoshima (#2) et que celui que je bois est du deuxième lieu. Je continue en suite ma dégustation et essaye: - Un thé noir du Nepal puis 8 thé noirs japonais (le second était le meilleur) Je rencontre en suite Thomas un Français vivant au Japon depuis 8 mois qui travaille pour “Les Jardins Gaulois” et m’explique que les chouquettes qu’il vend sont cuites deux fois plus longtemps pour s’adapter aux goûts des Japonais (elles se gardent un mois du coup). Je goûte une délicieuse tarte à la fraise de son échoppe sur ses conseils. On me propose en suite de goûter une gélule de thé, dégoûtant, qui me laisse un goût amer et une sensation désagréable dans la bouche. J’ai pourtant demandé deux fois si il fallait bien que je la mâche ou que je l’avale... bref je mange mon pain au potiron pour passer le goût. Je pars du parc et me rends en suite pour aller voir une statue Gundam (une série avec des robots) qui se trouve à une station de métro non loin. Une plus grande se trouvait ailleurs dans Tokyo mais elle a été récemment enlevée si j’ai bien lu. Au passage je fais la découverte d’un chemin qui traverse discrètement ce quartier de la ville en partant de Sanya parc et en se faufilant entre les blocs de maisons pour aboutir à Suginami Kuritsu Myoshoji Park. J’en marcherai un bout. Je me rends en suite vers les studios de la Toei une maison d’animation célèbre, mais je trouve juste un bâtiment administratif, rien de plus. Prochaine étape la tour de Tokyo, la Tour Eiffel Japonaise. Moins grande mais plus colorée. Vu qu’il pleut je décide de ne pas y monter et me satisfait de photos. Dernier passage à Harajuku (oui encore) pour les souvenirs Ghibli et pour manger une Omurice: (omelette au riz, ou l’omelette est roulée autour du riz) Le restaurant est caché en sous sol d’une duelle d’Harajuku et il me faut un aller retour et de l’attention pour trouver la porte. Je prends une crevettes et avocat pour la sauce et c’est délicieux puis un mille crêpes en dessert ou les crêpes sont séparées par une crème légère et accompagnées d’un coulis de fraise et une jeune pousse de menthe, un régal. Retour à la maison et je commence mes valises. Je me demande vraiment si tout va rentrer, une pesée s’imposera demain.
2 mai 2018

Day 25 - Moar sun? Let’s enjoy moar sites

Je me lève en me disant “hé je passerai bien la journée au calme dans un parc”. Je passe donc a “Life” un supermarché local bien fourni pour prendre de quoi grignoter, au final j’achète aussi des choses à ramener donc je retourne les déposer. En chemin je croise un poney se faisant promener, je ne pensais que les chevaux ou poney en ville ce n’était que pour l’Irlande, bref probablement le zoo d’en bas de chez moi qui le fait se dégourdir les pattes. Finalement je me dis que certains sites que je veux voir doivent être superbes avec ce temps et change mon plan. Direction Ueno Station pour son parc puis Asakuza et son temple. Le parc de Ueno n’est pas vraiment spécial en lui même mais possède de bons musées et un zoo ce qui le rend bien plus intéressant. Mon point favori sera “les portes de l’enfer”, une sculpture qui se trouve juste à côté du musée national d’art occidental. Je repars en suite par train pour le temple de Senso-Ji. Et passe par Kaminarimon Sensouji puis Hōzōmon gate deux portes célèbres pour leur lanternes rouges énormes séparée par une allée marchande, avant d’arriver au temple qui est superbe. Les trois lieux, enfin le quartier étant blindé de monde vu que c’est le temple le plus touristique de Tokyo. À côté du temple et non moins splendide se trouve une pagode et son jardin (que je zapperai en raison de la foule) et le sanctuaire d’Asakura. Je m’enfui en suite vers l’Est et trouver un parc au calme (Sumida) après avoir traversé la rivière du même nom. Après un bon déjeuner picnic et un peu de lecture je suis la rivière vers le sud pour me rendre au musée de l’épée Japonaise qui... est fermé vu qu’hier c’était un lundi férié (et que du coup les musées et parcs ferment le mardi cette semaine la) Tous? Non, un seul petit musée gratuit irreducible résiste à la règle: le musée des Sumos et son magasin de souvenir. Je me réjouis de cette découverte inattendue. Prochaine étape: Akihabara, le quartier des geeks et fans de figurines, cartes, maquettes (et infini produits dérivés) basés sur des jeux vidéos et dessins animés. La tentation est grande... il y a tellement de choix et des magasins au couloirs enchevêtrés sur des demi-douzaines d’étages. Bien chargé de souvenirs (je trouverai mon bonheur en kit-kat aux goûts inimaginables là) je retourne à la maison pour dîner et me reposer.
2 mai 2018

Day 24 - Foooood, return of the vengeance

Réveillé à 6:30 je met à jour mes notes des deux derniers jours. Une douche rapide et je pars pour le marché de Tsukiji. Si vous y allez pour l’ouverture (5h) et faites la queue vous avec une chance d’assister aux enchères pour le poisson qui sont finies en un clin d’œil. Je n’aurai pas ce courage. Ce que j’ai aussi raté c’est que le marché couvert est fermé le lundi (j’ai bien fait de ne pas y aller pour 5h). Je n’aurai donc que la partie ouverte visitable et j’essaierai pas mal de choses que je n’avais pas goûté à Kyoto: - Pain vapeur au porc - Assortiment de warabimochi (que je vais devoir manger vite) - Mochi fourrés de pâte de haricots rouge ou de crème avec fraise blanche ou rouge - Turban (un très gros bigorneau) pas sensationnel. Sushi à Tsukiji Sushi Sei Honten ou je profite de la file d’attente pour mettre à jour mes notes d’hier, optimisation! Voilà les sushis de mon menu: - Thon - Vivaneau - Maquereau - Poulpe - Seiche - Crevette - Crabe - Caviard - Oursin - Sardines - Thon gras - Anguille - Le thon gras est tellement bon que j’en reprends deux pièces Les files d’attente ne désemplissent pas. Je vais en suite voir les couteaux à Masahisa (juste à côté) pour une connaissance et aussi pour ma propre curiosité (je les récupère sans taxes car une office des taxe est juste à côté). 11h30, le marché est maintenant bien plus peuplé je suis content d’avoir commencé tôt. Je prends un petit vin de prune en partant et vais faire un passage à une gallerie d’art out sont exposés des katanas, tantos, mousquets et juttes d’époque ainsi que des gardes finement travaillées de katana. Le patron de la gallerie m’indique un musée fermé aujourd’hui aussi spécialisé dans les katakana. Je rentre déposer mes affaires et repars en direction du parc de Shinjuku que je n’ai pas vu hier. Je vais tout de même passer une dernière fois par Harajuku pour tenter ma chance en chemin. Je trouve des trucs sympa, à l’intérieur d’Harajuku se trouve aussi un petit parc et un sanctuaire (Tōgō Shrine) ou la procession d’un mariage passé au moment où j’arrive. Le parc de Shinjuku ferme à 4h... je me rabat donc sur celui de Yoyogi qui lui ferme à 5h mais ne demande de partir que 30min après. Je vais en suite dîner à Katsukura au 14eme étage de Takashimaya juste à côté de la station de Shinjuku. Ca vaut le coup d’être seul, je passe souvent avant les groupes pour manger.
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30 avril 2018

Day 23 - What to do on a Sunday in Tokyo?

Enfin je me réveille à 9h du matin, 3 heures en plus ça fait une différence. Je met à jour mes photos puis pars vers la station de Harajuku pour déjeuner et aller à certains magasins du quartier. Les japonais sont impressionnant, ils font des queues immense pour manger dans certains magasins. À la recherche d’une casquette licorne... je ne trouverai pas mon bonheur, pourtant ce ne sont pas les casquettes originales qui manquent. Harajuku est aussi un bon spot pour acheter des Kimono de seconde main a partir de 1000 yen et bien plus suivant la qualité et le nombre d’éléments, ce que je fais et repars avec un beau souvenir. Vu que la faim se fait sentir je vais manger à Gyozarou (célèbre pour ses Gyoza) où je ne rentre qu’apres 30 min de queue. Mais l’attente et les prix bas valent le coup. Un régal. J’ere en suite dans les ruelles d’Harajuku et croise quelques véhicules, magasins où personnes interessantes, notamment un japonais avec une coupe de cheveux en banane et un style rockabilly regarde sa fille jouer sur sa moto. Je passe par Tokyo Metropolitan Gymnasium à côté duquel des enfants comme des adultes s’entraînent sur une piste. Le jardin national de Shinjiku Gyoen vers lequel je me dirigeais n’a que deux entrées forcément je rate la plus proche et ne m’en rends compte qu’après avoir longé le parc pendant dix minutes humant l’air frais pour finalement arriver à une grille qui n’est pas une entrée et me fait réaliser mon erreur. La faim et le poids de mes emplettes me fait rentrer et remettre ça à un autre jour. De retour à la maison je dîne et repars pour le Bar Ghetto recommandé hier. Son nom est un jeu de mots car la lumière de la lune peut aussi se prononcer geto, pour un bar qui est ouvert de 20h à 5h c’est un nom sympa. Le bar est minuscule, à peine 6 sièges au bar, à peine la place de passer derrière, quelques tabourets et un spot pour un Dj. L’ambiance est très bonne, je discute un peu avec le barman qui y travaille depuis un an et commande quelques verres. - Bière Sapporo - Whiskey Yamazaki - Shoju (Vodka japonaise) et thé glacé (oolong) Je prends en suite le chemin du retour et m’égare dans un supermarché de nuit (Shimokitazawa qui semble collé au Honda Theater) complètement hétéroclite où les il y a à peine la place de passer et il faut se baisser pour passer à certains endroits , les livres côtoient les shampoings et chaussures par thème: coca, Marvel, hello kitty, ... Étrange vision avant d’aller se coucher
30 avril 2018

Day 22 - Hello Tokyo!

Comme d’habitude je me réveille avec le soleil mais n’émerge que plus tard. Je prends le bus de 7:59 pour Tokyo -Shinjuku et dis au revoir à Fujisan sous un ciel bleu et sans nuages magnifique. Il ne restais plus que quelques places assises non réservées, j’aurais du attendre 3h si je n’avais pas pris ce bus. La première heure et demie de trajet traverse des montagnes verdoyantes t avant de laisser place à la ville. J’arrive à Tokyo à 10h vu que j’ai pas mal de temps avant mon check in chez Kazue-san je pose ma valise à une consigne et pars à la découverte de Tokyo. Je vais fair un tour dans un parc non loin de la station: Yoyogi, superbe, des arbres immenses, pendant ma marche je suis attiré par le bruit d’un tambour et arrive au temple Meiji Jingu ou une cérémonie a lieux. Avant d’y rentrer j’achète des takoyaki (boulettes cuites dans un moule avec des morceaux de poulpe) car mon petit déjeuner est déjà loin. Dans l’enceinte du temple des moines qui jouent des instruments traditionnels et quatre hommes en habits traditionnels qui exécutent une danse lente. Pendant que je suis la bas je vois aussi passer un couple de mariés en habits traditionnels et leur famille tous portant des kimonos. Je continue en suite mon tour du parc et visite le puis de Kiyosama (un parc à l’intérieur du parc), son petit lac et ses parterres d’Iris. C’est le début de la saison pour les Iris mais cette petite visite est charmante. L’eau du puis coule toute l’année à 15 degrés et est célèbre depuis le moyen âge. Une fois mon tour fini, je me rends chez mon hôte Kazue. L’appartement est bien placé et assez facile à trouver. Vu qu’il est encore tôt dans l’après-midi je discute rapidement avec elle de recommandations et pars en marchant de chez elle (non loin de la station d’Ebisu) vers la station de Shibuya célèbre pour la statue du chien fidèle: Hachiko. C’est le bain de foule, les gens font la queue pour avoir leur photo avec le chien et le mouvement est constant rythmé par le feu rouge ou les piétons traversent tous en même temps des quartes coins des que c’est à eux. Je fais un arrêt au Mc Do (et oui) pour goûter leur Big Mac special 50 ans (extra bacon et tomates avec un Fanta melon (pas mal). Les gens laissent leur sac sur la table ou chaise avant d’aller commander pour la réserver et personne n’y touche. C’est un autre monde le Japon. Un des membres du personnel viens prendre le plateau quand les gens restent trop longtemps, puis reviens demander au gens de céder leur place si ils n’ont pas compris le message subliminal. Je me dirige en suite vers les rues marchandes (tant qu’à faire un bain de foule le faire sérieusement) et note que beaucoup de magasins de marque font aussi café (Adidas, Le Coq Sportif, ...) Je savais qu’il existait des café a chat ou chien (en particulier Shiba, une race japonaise) ou les clients peuvent les caresser à volonté mais je découvre qu’il existe aussi un café à serpents J’arrive sur Jingūmae: les Champs Elysées de Tokyo, toutes les marques de grand luxe sont la et la foule aussi, dans les rues parallèles se trouve le quartier de HaraJuku et ses milliers de mini magasins originaux, c’est aussi le meilleur quartier si vous voulez croiser des Japonais habilles tout aussi originalement (mais demandez avant de prendre des photos d’eux, ont est pas au zoo. Sur le chemin du retour, tandis que je traverse Jingumae sur une passerelle et prends une photo plongeante sur la rue, je note que dans une des voitures (une Mercedes) un homme porte une robe d’écolière rose et perruque blonde. Je file en suite vers l’université des nations unies ou Kazue m’a dit qu’un marché avait lieu tout les samedis, le marché est en train de fermé mais j’arrive à acheter quelques légumes sympa. Dans la cour intérieure il y a même des échoppes et de la musique, je prends une pinte de bière locale (Kogage) et rencontre par hasard Marc un photographe Irlandais qui vit au Japon depuis 7 ans et y enseigne l’anglais tout en continuant sa passion. Avec lui, Yusuke un autre photographe avec un superbe ancien appareil photo, Eri, et deux autres Japonais d’ont j’ai oublié le nom, l’une ayant vécu pendant 10 ans à Melbourne. Ils me conseillent d’aller à un bar nommé le Ghetto ce soir car il y a une soirée avec un DJ. Je rentre et passe par un supermarché pour acheter de quoi faire un ou deux dîner, les dépose à l’appartement puis ressors manger car un réparateur est là et je ne veux pas être dans le passage. En chemin je me rends compte qu’il y a un mini magasin animalier/zoo presque en bas de chez moi, chien, chat, chèvre, poney, oiseaux, tout y est et même plus. Et on peut en caresser. Vision étrange. Mes recherches m’amène vers un restaurant de ramen nommé Afuri qui est en effet très bon. Je n’aurai pas la force de ressortir ce soir bien que ce n’est pas l’envie qui manque, je suis encore fatigué de ma randonnée.
28 avril 2018

Day 21 - Mostly cloudy, oh my got it’s my last day around Fuji!!!

Me voila réveillé à 4:46... mais d’un autre côté c’est pas plus mal. J’ai du mal à réaliser que ça fait déjà 3 semaines que je me ballade au Japon. Heureusement que je suis parti pour 4, moins aurais été beaucoup trop court à mon goût. Je réalise hier soir en faisant mes plans pour aujourd’hui et demain que c’est mon dernier jour complet à Fuji!!! Randonnée obligée. J’avais prévu une journée dégustation à l’origine :p ça sera, l’inverse: une journée brûlage de calories du coup. Le temps est légèrement nuageux mais Fuji-san est dégagé. C’est pas forcément plus mal, je ne me ferai pas cramer le museau mais ce mauvais calcul chamboule tout. La pluie n’est prévue que pour 6h ce soir ce qui me laisse au moins 6 heures pour grimper voir plus si je prévoie le retour par les bus de la station 5. Je décolle à 6:30. Chose très agréable, le chemin est en ligne droite de la maison et longe à peu près une rivière. En passant par des routes et chemins peu fréquentés voir même presque impraticable. L’un d’entre eux est barré en raison de nombreux arbres qui sont tombé mais le détour que ça ne causerait est important et je décide de faire fis du challenge et de partir à l’aventure. 7:30 le bâton de Miyajima casse et je dois me trouver un nouveau compagnon voir deux. (L’un sera trop lourd et je l’abandonnerai quelques heures plus tard) 8:21 j’arrive au début de Yoshida trail. Le sommet est à un peu 18kms d’ici. (Le panneau dit 14 mais j’en croiserai plusieurs autres le contredisant) Sur le chemin je me fais surprendre par un faisan qui s’envole des buissons de bambou à côté de moi, le con. 9:30 j’atteins Umageshi premier point historique du sentier et sanctuaire. 9:55 première station déjà 9.7kms parcourus. Il ne reste que les pierres de fondation de cette station et quelques plaques commémoratives. 10:30 seconde station (富士山二合目) et sanctuaire Fujiomurosengen Okumiya détruit par des chutes d’arbres La taille des arbres commence à raccourcir. Première intersection avec une route, deja 10km parcourus depuis le début de Yoshida trail, 19.7kms depuis la maison. 11:00 troisième station elle aussi en ruines, je fais un break miam et redécolle 25 min plus tard. 11:48 quatrième station. Je vois les premières traces de neige sur le chemin. Je n’irai clairement pas au dessus de la station 5 qui est un passage obligé. 12:00 Inoue-Goya (station 4.5) qui n’est pas en ruines bien que fermée. 12:36 j’arrive au sanctuaire de Kumokirifudo. 12:48 seconde intersection, 12.2kms parcourus depuis le début de Yoshida trail. La route ici est couverte de cailloux et graviers volcaniques du aux fontes des neiges. La cinquième station du chemin a été partiellement endommagée par un glissement de terrain et la route est impraticables pour une voiture. Je suis vraiment heureux d’avoir atteint l’objectif que je m’étais fixé, j’hésitais a pousser jusqu’à la sixième station mais l’état du chemin et des routes ainsi que ma fatigue et l’eau qu’il me reste (aucun point de ravitaillement depuis de début) me font prendre le choix raisonnable de finir ma randonnée ici. Je fini ma deuxième bouteille d’eau juste avant d’arriver à la cinquième station de Subaru line (la route dont je viens de parler lié les deux stations) que j’atteins a 13:30. Dans l’autre sens la route est fermée de plusieurs palissades, il faut que j’en enjambe une pour sortir. Sur le chemin je n’aurai croisé qu’un Japonais a Umageshi qui avait un sacré rythme et s’est assuré que je ne comptais pas aller trop haut avec mon équipement. Et trois japonais transportant leurs ski et surfs sur la descente à la cinquième station. Dur retour à la civilisation, ses bruits de moteurs, ses chinois qui parlent fort, tout me donne envie de repartir en courant. 13:50 j’attrape tout juste le bus pour redescendre (1540 yen jusqu’à la gare de Mt Fuji aller simple) heureux et épuisé. Vu la qualité de cette route et les bus toutes les heures je comprends que les 5 premières étapes de Yoshida soient à l’abandon et que beaucoup de personnes sautent la marche en forêt de 13km pour aller prendre leurs photos directement, ou pour les vrais, qu’ils commencent à un endroit où l’ascension et retour est faisable en une journée. Seconde option que je choisirai peut être si je reviens pour atteindre le sommet maintenant que j’ai accomplis la première partie. La douce chaleur du bus fait que tout le monde s’endort. J’arrive à la station de Mt Fuji vers 13h et file prendre un bain puis repos bien mérité. Kazuyoshi-san arrives vers 18h et nous faisons une petite sécante de calligraphie dans une salle de sa maison dédiée à ça. J’inscrirai les Kanji 真志有: Makishi yū: true/pure/just, will/motive, possess (le second Kanji signifie aussi cœur du samouraï - haut: samurai bas: cœur) une façon dont mon prénom pourrait s’écrire que Kiwamu-san (Kyoto) m’avait donné. Nous partons en suite dîner à Sakigake, l’Izakaya (bar à saké) préféré de Kazuyoshi. Au menu: Apéritif: - Gros haricots verts légèrement salés - Tamarizuke (fromage mariné dans une sauce soja) pour accompagner le saké Teppanyaki (brochettes): - Poulet et ail - Champignons - Épinards - Fromage et poivrons Les trois dernières étant entourées de lard. Sashimi (tranches crues): - Vivaneau (red snapper, poisson) - Crevette (ma première crevete crue) - Cheval avec purée d’ail et purée de gingembre Porc cuit façon yaki avec des herbes d’une tendresse impressionnante. Un vrai régal. Nous rentrons en suite repus, discutons autour d’un thé avant d’aller nous coucher.
26 avril 2018

Day 20 - clear sky

Réveillé à 5:30 je me force à dormir une heure de plus. Pas forcément facile de dormir longtemps sans volets sachant que le soleil se lève à 4:57. (Pas d’heure d’été/hivers au Japon) Le ciel est complètement dégagé et je peux voir Fuji-san entièrement de ma fenêtre. Au programme aujourd’hui du plat afin de pouvoir refaire une grande randonnée demain ou après-demain suivant le temps. J’avale un solide petit déjeuner et décolle. Je rate le premier bus pour Fuji shiba sakura festival car j’oublie d’acheter mon ticket au guichet avant. 2000 yen l’aller retour incluant l’entrée dans le parc qui normalement est de 600 yen. Heureusement un bus de secours arrive moins de 5 min après et j’ai une place assise. 30 minutes de bus et j’arrive au parc, il n’est pas immense mais offre une belle vue avec de beaux parterres fleuris. J’y reste une bonne heure et demi et y mange une glace au raisin (goût bonbons raisin), une à la pêche blanche et un gâteau goutte de pluie complètement transparent accompagné d’une sauce et d’une poudre. Très proche du Warachimocthi (jour 8 & 9). Vu qu’il n’y a pas de bus pour aller à ma destination suivante et que 12km serait trop long à marcher je prends le bus du retour pour Kawaguchiko. J’aurais mieux fait de prendre le bus standard mais il me fallait attendre une heure de plus avant d’en avoir un plus le trajet. Je vois une file d’attente énorme a l’arrêt du bus que je veux prendre mais ce n’est pas celui qu’ils attendent et je peux partir immédiatement pour ma deuxième destination de la journée. Encore 30 minutes de bus (c’est un tortillard) et me voilà à “Saiko Iyashi-no-sato Nemba” un village d’antan reconstruit en village musée après un glissement de terrain meurtrier dans les années 60. Toutes les habitations ont été reconstruites avec les méthodes d’autre fois mais maintenant protégées contre les crues soudaines et glissements de terrain. La plupart des maisons vendent des objets fait main, une spécialisée dans les poteries, l’autre dans les textiles. Le tout avec une superbe vue sur le Mt Fuji. Ca a l’odeur d’un piège à touristes, mais certaines maisons (peu) sont la en tant que musée. Une d’entre elles exposés des dessins de Maeda Kousei (http://maedaworld.com) et il est lui même la pour dédicacer ses œuvres, je prends quelques dessins et une photo avec lui. Je repars avec quelques petits souvenirs tandis que le temps se refroidit et le ciel se couvre. Une fois rentré je m’arrête au 4ème étage de la station de train du Mt Fuji et ère autour des bornes d’arcades plus étranges les unes que les autres, le même étage a aussi une section gadgets et trucs plus ou moins japonais (pas mal de made in China) mais les prix valent le coup pour des souvenirs pas cher. Dîner et Kazuyoshi arrive pour me donner son livre favori et son album de musique favori (je lui avait offert la veille deux souvenirs d’Irlande) je suis très touché, j’ai vraiment eu un bon flair sur les hôtes que j’ai choisi pour mon séjour. (Principalement via AirBnB)
25 avril 2018

Day 19 - That’s wet... 3 summits

Comme prédit je me réveille à 6:30, il pleut des cordes dehors et Fuji-san est complètement invisible, je vais donc essayer de faire des visites en intérieur. De ce que je trouve peu de destination en intérieur. Je décolle vers 9:30, je rate bêtement le bus de 9:30 et dois attendre celui de 10h (le train commence à 10h aussi) - Kawaguchiko Art Museum, un peu cher pour la taille mais les photographies et peintures sont superbes. - Kawaguchiko Music Forest, un musée de boîtes à musique que je décide de zapper car la pluie s’est arrêtée. Deux chemins s’offrent à moi et je choisi de traverser un tunnel, vu qu’il fait 2.4 km je tente de faire un peu de stop pendant 15~20 min sans succès et commence ma marche. 1km par 10min et le tout est vite passé. Mt Fuji n’est pas encore dégagé mais le temps se lève. Je traverse en suite un adorable quartier avant d’arriver au parc de Sengen. Le jardin est sympa et offre une bonne vue sur Fujiyoshida et normalement sur Fuji-san. Les nuages et son bonnet de nuage du au mauvais temps ne me permettrons de voir que des fragments qu’il est parfois du de différencier avec les nuages à cause de la neige. Une fois quelques photos prises je pars dans le sens de la montée direction Shimoyama-san 1300m, un bon gros 500m de dénivelé. En chemin je croise un panneau attention à l’ours, il semblerait qu’il y en ait un dans la région, mais les seules grosses bêtes que je verrai sont des oiseaux, une petite araignée et une coccinelle. J’en entendrai cependant un au loin au deuxième sommet. La pluie de ce matin à couvert le sol de pétales de cerisiers à certains endroits, un régal. Une bonne montée puis un peu de plat, je pense être arrivé au sommet de Shimoyama-san mais il me reste une petite trotte. J’ai en fait atteint le sommet d’Arakurayama sanchō 1180.2m qui m’offre deja une superbe vue sur la région. Un peu de marche en crête avant d’entamer la montre finale vers Shimoyama-san que je vois à la lisière des nuages. Arrivé au sommet (1301.7m), Fuji-san se découvre sous mes yeux. Grand moment. En attendant un peu je me rends compte que les nuages descendent indéfiniment du sommet avant de partir sur la gauche la vue ne se dégage pas plus. J’attends tout de même une heure en me régalant de la vue et peut prendre une nouvelle série de photos. Il est temps de redescendre et j’emprunte un chemin bien mieux balisé et large bien que un peu boueux à certains endroits, il est utilisé pour le “ultra trail Mt. Fuji” une course en montagne de 160,9km (100miles). Dans ma descente (incluant quelques montées) je passe par Tenjo-san puis par un parc aux statues de lapin et tanuki étranges. Je suis rentré pour 18h timing parfait pour prendre une bonne douche. À peine sorti que Kazuyoshi arrives et commence à préparer le dîner: un délicieux Ramen maison. (Soupe incluant des pâtes de la viande et autres légumes qu’on mange et boit dans un grand bol) Nous discutons jusqu’à 20h et je vais finir mes notes tandis que Kazuyoshi-san rentre chez lui.
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